L’un de nos principaux atouts est notre parler-vrai, notre volonté de toujours aller à la racine des problèmes en proposant des solutions concrètes pour y remédier. A cet égard, l’entêtement du PS et de l’UMP à s’enfermer dans des polémiques de caniveau pour masquer de toute évidence le vide de leur bilan ou de leur projet pour la Région, nous aide mécaniquement. Un seul petit nuage obscurcit ce tableau encourageant : quelques grands patrons médiatiques, toujours les mêmes, s’obstinent à nous refuser leur antenne pour des raisons plus que contestables : je pense bien sûr à Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, qui m’interdit d’antenne sans même prendre la peine de m’en expliquer les raisons au téléphone, comme si elle était aux ordres. Lassé de cette situation incompréhensible, j’ai fini par m’en indigner hier à la radio. Quel crime de lèse-Chabot n’ai-je pas commis là ! Sa réaction ne s’est pas fait attendre, elle a répondu par des sarcasmes, arguant que DLR ne pèse pas suffisamment pour être invité. Tout d’abord, je dirai à Madame Chabot que je suis très heureux qu’elle ait enfin daigné répondre à mes sollicitations. Bien sûr, il est dommage de ne pouvoir établir le contact que par médias interposés, mais c’est mieux que rien ! Ensuite, je trouve bien étrange son sens du pluralisme à plusieurs vitesses. Pourquoi me refuser une invitation aux « 4 vérités » sous prétexte que je ne pèserai pas assez lourd et inviter le lendemain Madame Arthaud de Lutte Ouvrière qui a recueilli en juin 2009 deux fois moins de voix que DLR ? Cette morale élastique s’assied allégrement sur les 310 000 voix que nos candidats ont obtenues lors des élections européennes, faisant largement mentir des sondages et certains grands médias nous prédisant des scores infinitésimaux. Aujourd’hui crédité de 5% des suffrages en IDF, selon la SOFRES, pourquoi serais-je écarté de l’antenne alors que Madame Chabot invite des candidats aux sondages identiques voire moins bons ? Si j’avais encore quelques doutes lors de son récent affrontement avec Vincent Peillon, je suis bien obligé de constater aujourd’hui que le mépris d’Arlette Chabot n’a d’égal que sa servilité à l’égard du pouvoir en place qui ne veut surtout pas voir émerger un concurrent sérieux à l’UMP. Tant pis, nous ferons sans vous, Madame Chabot, car heureusement il y a encore dans notre pays, beaucoup de journalistes indépendants et pluralistes, à la radio, à la télévision et sur le net, qui font leur métier avec honnêteté. Ils sont l’honneur de notre démocratie !

NDA